Nous vivons dans un monde de plus en plus numérique et axé sur les données. Nous avons des dispositifs portables pour surveiller nos pas, notre rythme cardiaque et la qualité de notre sommeil. Alexa, Siri et Google peuvent passer nos commandes, lire notre playlist et nous informer des dernières actualités. Nous pouvons voir les programmes les plus visionnés sur Netflix et des suggestions personnalisées en fonction de ce que nous avons regardé. Nous ne pouvons plus nous passer des données.
Où les données se trouvent-elles ? Qui y a accès ? À quoi servent-elles ? Voici les questions et les préoccupations que nous partageons, en particulier avec la montée en puissance et l'importance de la vie privée des clients et de la protection des données.
Les données : le fondement de la réussite ou de l'échec
Toutefois, dans un monde des affaires en évolution rapide, avoir accès aux bonnes données au bon moment peut permettre d'améliorer les opérations, de réduire les pertes et l'inefficacité, de comprendre les besoins des clients, de fournir de meilleurs produits et services, et bien plus encore. Sans données de qualité, il est d'autant plus difficile de créer des programmes fiables pour faire fonctionner les logiciels, les appareils, les systèmes, les robots, les voitures et le prochain gadget intelligent qui n'a pas encore été inventé.
Il n'est pas surprenant que les chefs d'entreprise et les responsables informatiques européens considèrent la nécessité de disposer de meilleures données comme leur principale priorité pour atteindre les objectifs d'automatisation de leur entreprise, selon un rapport mondial de l'Economist Intelligence Unit sur l'évolution du mandat de l'informatique, sponsorisé par Appian.
Cependant, près de six chefs d'entreprise européens sur dix (58 %) déclarent avoir annulé un projet numérique en raison du manque d'accès aux bonnes données, contre seulement 39 % des personnes interrogées aux États-Unis pour cette même enquête menée auprès de plus de 1 000 participants occupant des postes de direction. Ce chiffre est encore plus élevé en France (68 %), en Italie (66 %) et en Allemagne (64 %). Le Royaume-Uni et les Pays-Bas se situent au milieu du spectre, avec respectivement 55 % et 54 %. Tandis qu'en Espagne, cela représente moins de la moitié des annulations de projets numériques, soit 48 %.
Les données font fonctionner les robots
De même, les Européens déclarent un taux d'échec des projets d'automatisation des processus robotisés (RPA) à peine meilleur que la moyenne mondiale de l'enquête (51 % contre 57 %). Étonnamment, c'est en Allemagne que le taux d'échec des projets de RPA est le plus élevé (84 %), suivie par l'Italie (60 %), les Pays-Bas (54 %), la France (48 %), le Royaume-Uni (46 %) et l'Espagne (28 %).
Étant donné que le RPA correspond à une série de programmes scriptés qui exécutent des actions courantes qu'une personne effectue normalement, aucun projet de RPA ne peut réussir sans de bonnes données. Un processus de RPA prend des données en entrée, effectue des actions et fournit une sortie, comme la saisie de données, l'extraction de données et le traitement des factures. Il s'agit d'une tâche manuelle qui ne nécessite pas beaucoup de réflexion, mais qui peut demander beaucoup de temps.
Des applications plus intelligentes grâce à l'intelligence artificielle et à l'apprentissage automatique
Sans données de qualité, il est impossible de créer des algorithmes et modèles logiciels précis pour prédire si une transaction bancaire est frauduleuse, quel chemin emprunter pour se rendre aux urgences de l'hôpital le moins susceptible d'être encombré à l'heure de pointe, si un client envisage de mettre à niveau ou annuler son compte d'après une demande de service.
Selon l'article de l'Economist Intelligence Unit, « l'Europe est en retard par rapport aux États-Unis, non seulement en matière de création de technologies numériques, mais aussi au niveau de leur adoption. » Plus des deux tiers (68 %) des participants européens à l'enquête mondiale s'accordent à dire que relativement peu de leurs applications d'entreprise possèdent actuellement des capacités d'intelligence artificielle et/ou d'apprentissage automatique, tandis que la moyenne de l'enquête se situe à 71 %.
Par conséquent, les personnes interrogées au Royaume-Uni et en Europe dans le cadre de cette même enquête considèrent l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique comme leurs principales priorités en matière d'investissement informatique pour l'année prochaine, toutes deux à 41 %, suivies par le cloud computing et les technologies d'automatisation. Les Allemands et les Italiens préfèrent l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique à d'autres technologies. En revanche, le cloud computing arrive en tête pour les participants américains (52 %), français (50 %), espagnols (48 %) et néerlandais (36 %), ce qui donne une moyenne mondiale de 43 % pour cette enquête.
Quelles en sont les raisons ?
Pour les dirigeants européens, l'absence de progrès dans la réalisation des objectifs numériques de leur entreprise est également due au manque de collaboration entre les services informatiques et les unités opérationnelles. Les résultats de l'enquête révèlent un manque de coordination et de consensus dans la région concernant la responsabilité de la propriété, de la maintenance, des achats et du développement de l'informatique. Les personnes interrogées sont d'accord sur deux points :
Vous souhaitez en savoir plus ? Lisez l'article de l'Economist Intelligence Unit : Le manque de collaboration freine les ambitions numériques des entreprises européennes.
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