Dans le film « The Social Network » (2010), l’interprète de l’entrepreneur technologique Sean Parker prononce involontairement cette phrase implacable: « Nous avons vécu dans des caves, puis dans des villes, et aujourd’hui nous vivons sur Internet ». Toute discussion sur l’exactitude du film mise à part, ces quelques mots résument plutôt bien à quel point de nombreuses facettes de la vie moderne sont aujourd’hui numérisées, même s’ils ont été écrit sous couvert de la liberté poétique et du recul.
La montée en puissance du Cloud Computing et l’interconnexion facilitée par l’Internet des objets (IoT) soulignent en outre combien la transformation numérique a affecté tous les aspects de l’existence humaine.
Notre gouvernement entre lentement mais sûrement dans une ère de transformation numérique.
Il était donc inévitable que la transformation numérique finisse par se frayer un chemin jusqu’au service public. Dans le même temps, il n’est pas particulièrement surprenant que cela soit arrivé plus lentement que pour les entreprises et les maisons privées, étant donné que la plupart des transferts effectués par un département (à quelque niveau que ce soit) sont soumis à divers contrôles, équilibrages, approbations et évaluations. Mais cette phase de grand développement informatique se poursuit et n’est pas près de s’essouffler, encore moins de disparaître. Un certain nombre de tendances spécifiques représentent les facteurs les plus importants de la transformation numérique du service public ; nous allons les examiner ici. Ces environnements pourraient très bien s’avérer optimaux pour l’utilisation de plates-formes de développement d’applications.
Selon FedScoop, même si de nombreuses infrastructures technologiques gouvernementales restent tributaires de matériel et de logiciels hérités, remédier à une telle situation n’est plus simplement une priorité aux États-Unis, mais aussi un mandat juridique depuis que le président Trump a promulgué la loi « Modernizing Government Technology Act » en décembre 2017. Les DSI et les Directeurs Techniques des organismes fédéraux américains ont désormais l’élan et le budget nécessaires pour effectuer des mises à jour essentielles au besoin. Plusieurs autres pays avaient déjà entamé ce processus avant les États-Unis ou ont suivi leur exemple depuis. Ces ajustements de base peuvent fournir le cadre requis pour des outils publics numériques plus complets.
L’analyse de Gartner a révélé une augmentation de 31 % du nombre d’« objets » connectés à l’ensemble de l’IdO entre 2016 et 2017, estimant que 8,4 milliards d’ordinateurs, d’appareils et autres objets (des thermostats domestiques aux démarreurs de voiture) feraient partie du réseau mondial d’ici la fin de l’année 2017. La société d’études a estimé que la majorité de ces appareils (environ 63 %, soit 5,3 milliards) étaient des articles de consommation et que les 3,1 milliards restants étaient destinés à un usage professionnel.
Les « villes intelligentes » et autres projets civiques intégrant l’Internet des objets sont des exemples majeurs de la transformation numérique publique.
Selon de telles projections, environ 100 millions d’appareils et autres produits de la sphère mondiale de l’IdO sont utilisés dans le service public. Mais ce nombre n’est pas aussi faible qu’il n’y paraît lorsqu’il est considéré sous l’angle du rapport entre personnel gouvernemental, particuliers et entreprises, et il est fort probable qu’il ait déjà augmenté. L’avènement des « villes intelligentes » dans lesquelles des éléments courants, mais essentiels, comme l’éclairage des rues, les caméras de circulation, les véhicules de police, etc., peuvent instantanément envoyer et recevoir des données en interagissant avec une plate-forme de Cloud publique pour améliorer divers services civils, augmentant ainsi la probabilité d’un plus grand engagement du service public envers les outils de l’IoT.
Amsterdam reste l’exemple le plus remarquable en matière de projet de ville intelligente, elle qui adopte progressivement des fonctionnalités interconnectées depuis neuf ans. Une étude de cas de la MIT Sloan Management Review de 2016 sur les initiatives de cette ville des Pays-Bas a constaté que même si son approche n’était pas parfaite et qu’elle rencontrait des difficultés, son projet représentait néanmoins un progrès majeur contribuant à faciliter la vie quotidienne de ses habitants grâce à la technologie publique. Les résultats sont suffisamment positifs pour que les autres villes puissent avoir envie d’emprunter cette même voie. TechTarget a déjà cité Kansas City, Singapour, Dubaï et Barcelone parmi les grandes métropoles ayant déjà adopté de telles technologies à divers degrés.
Désormais, l’intelligence artificielle n’est plus un sujet de fiction spéculative, mais plutôt une réalité assez répandue, et ce, de bien des façons. Selon Deloitte, l’intégration d’initiatives d’IA au service public représente une trop grande occasion d’économiser et de gagner en efficacité pour que les gouvernements l’ignorent ou la remettent à plus tard : si elle est mise en œuvre à grande échelle sur les cinq à sept prochaines années, l’automatisation pourrait permettre au gouvernement américain d’économiser chaque année 37 milliards de dollars et 1,1 milliard d’heures de productivité de son personnel.
Les gouvernements pourraient économiser des dizaines de milliards de dollars par an en améliorant l’automatisation dans leurs organismes.
Même dans un contexte où les budgets (et les déficits) sont parfois mesurés par trillions, ces chiffres sont considérables. Le rapport de Deloitte a révélé que même si l’automatisation du service public n’était mise en œuvre qu’à petite échelle, par exemple par l’automatisation de tâches déjà exécutées à l’aide d’ordinateurs, le gouvernement pourrait déjà éliminer 266 millions d’heures de travail annuelles et ainsi économiser 9,6 milliards de dollars par an.
Bien qu’une certaine inquiétude puisse se manifester quant à la possibilité d’une perte d’emploi humain, la probabilité qu’un tel phénomène survienne dans un avenir immédiat est minime : même si 30 % des effectifs du gouvernement fédéral pourraient se voir retirer leurs responsabilités professionnelles, ces travailleurs ne seraient pas pour autant automatiquement remerciés. Au lieu de cela, ils seraient libres de s’acquitter des tâches essentielles que l’IA n’est pas en mesure d’effectuer, et dont elle ne pourra pas s’occuper tant que d’importants progrès n’auront pas été réalisés.
En 2015, IDC estimait que 72,3 % de l’ensemble de la main-d’œuvre américaine serait mobile d’ici 2020 et capable d’assumer toutes ses tâches principales, indépendamment de sa localisation. Rien n’empêche les membres du personnel gouvernemental de rejoindre ce groupe apte à la mobilité ; si ce n’est pas maintenant, alors dans les années à venir.
Les applications hautement fonctionnelles s’exécutant parfaitement sur les smartphones et les tablettes sans pour autant perdre de leurs fonctionnalités lors des itérations sur des postes de travail seront essentielles aux fonctionnaires pour exploiter pleinement le potentiel que la mobilité peut leur apporter. Et même si les budgets informatiques des départements sont certainement en train d’augmenter, comme indiqué précédemment, cela ne garantit pas pour autant que les organismes seront en mesure d’assumer les coûts de développement d’applications personnalisées, car le développement de bout en bout d’une seule application peut coûter jusqu’à 500 000 USD.
C’est là qu’Appian entre en jeu. Grâce à notre plate-forme de livraison d’applications, les employés des services technologiques au niveau municipal, étatique et fédéral pourront rapidement créer et déployer des applications polyvalentes, jusqu’à 10 fois plus vite que des systèmes analogues. De plus, les exigences Low-Code de la solution d’Appian permettent au personnel informatique gouvernemental de ne plus perdre de temps sur la création d’un code ligne par ligne, les test et les contrôles de la qualité.
Ils auront également l’assurance que les applications qu’ils créent fonctionnent sans problème sur tous les canaux, à tout moment. Enfin, les applications peuvent répondre aux demandes des services utilisés par le grand public (bibliothèques, portails éducatifs, immatriculation et réglementation des véhicules automobiles, pour n’en citer que quelques-uns) et accroître l’interaction de la population civile avec le gouvernement local, car celle-ci saura que le système fonctionne en faveur des personnes.
Consultez notre centre de ressources sur le service public pour en savoir plus.
Appian est un éditeur de logiciels qui orchestre les processus d'entreprise. La plateforme Appian permet aux leaders de concevoir, d'automatiser et d'optimiser les processus importants du début à la fin. Grâce à sa technologie de pointe et à son engagement en faveur de la réussite de ses clients, Appian bénéficie de la confiance d'organisations de premier plan pour mener à bien la transformation des processus.
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