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Glossaire sur le Business Process Management (BPM)

.NET

Il s’agit de l’infrastructure de Microsoft pour les services Web et les logiciels de composants. Créée en l’an 2000, son nom se prononce « dot-net ». .NET est l’approche choisie par Microsoft pour un développement intégral et un environnement d’exécution similaire à J2EE. .NET prend en charge toutes les fonctionnalités et fonctions basées sur le Web, notamment XML et les protocoles de services Web tels que SOAP et UDDI. Les applications .NET peuvent être exécutées sur des intranets comme sur des sites Internet publics. Ainsi, .NET est une architecture logicielle orientée Web all-inclusive , adaptée à une utilisation en interne comme en externe. Les versions ultérieures des produits Microsoft (navigateurs, applications, Windows) permettent la prise en charge de .NET, d’une manière ou d’une autre.

Activité

Les processus peuvent être subdivisés en unités de plus en plus petites, ou sous-procédés. Nous définissons une activité comme étant le plus petit des sous-procédés qu’une équipe donnée, liée à un processus métier, décide de faire apparaître sur les diagrammes de ses processus (il est également possible d’inverser cette déclaration en disant qu’un processus est constitué d’une ou de plusieurs activités). Ces activités peuvent ne comporter qu’une seule étape, comme l’approbation faisant suite à une demande d’achat ou le fait d’ajouter le bouchon sur une bouteille passant le long d’une chaîne de montage. D’autres activités se composent quant à elles de plusieurs activités, comme lorsqu’il faut remplir un formulaire ou assembler une chaise. Il n’existe aucune cohérence dans la manière dont les différentes méthodologies utilisent des termes telles que « tâche » ou « étape », mais le terme « activité » est de plus en plus usité pour désigner les plus petites des unités d’analyse. Une activité donnée peut être réalisée par un ou plusieurs employés, un système logiciel ou une combinaison quelconque. Dans la notation UML, les processus comme les activités sont représentés comme des rectangles aux bords arrondis (voir « Hiérarchie des processus métier »). Pour les activités, nous précisons parfois s’il s’agit de tâches manuelles (ligne normale autour du rectangle), de systèmes (ligne épaisse autour du rectangle) ou d’un mélange d’activités comprenant à la fois des tâches manuelles et des systèmes (ligne en pointillé autour du rectangle d’activité).

Feuille de calcul des coûts des activités

Il s’agit d’une grille ou matrice pouvant être utilisée pour analyser les différents coûts d’un ensemble d’activités. Les activités sont listées sur l’axe vertical et les données relatives aux résultats, aux coûts, aux délais et aux problèmes rencontrés sont détaillées pour chaque activité.

Systèmes de flux de travail ad hoc

Il s’agit de systèmes de flux de travail permettant d’indiquer aux utilisateurs ce qui doit se produire ensuite. Un système d’assurance peut par exemple permettre à un souscripteur d’accéder à certains documents, sur demande uniquement. Ils peuvent être comparés aux systèmes de flux de travail de l’administration et des transactions ou de la production.

Systèmes de flux de travail de l’administration

Ces systèmes de flux de travail assurent le suivi des actions des individus et attribuent de nouvelles tâches en se basant sur un ensemble de règles. Ils peuvent être comparés aux systèmes de flux de travail ad hoc et des transactions ou de la production.

Interface de programmation d’applications (API)

Une interface de programmation d’applications (API) est un ensemble de définitions des manières dont un logiciel informatique communique avec un autre. Cette méthode permet d’obtenir une certaine forme d’abstraction, habituellement entre des logiciels de niveaux différents (mais pas forcément). Les API sont mises en œuvre par l’écriture d’appels de certaines fonctions au sein du programme, ce qui crée un lien vers le sous-programme requis pour l’exécution. Ainsi, une API implique la disponibilité d’un module du programme sur l’ordinateur ; elle peut ainsi réaliser l’action concernée ou se voir reliée au programme existant pour effectuer les tâches correspondantes.

Processus asynchrone

Dans un processus asynchrone, une activité envoie un message à une autre, mais elle n’attend pas de recevoir une réponse de sa part. Passer un appel téléphonique à une autre personne relève d’un processus synchrone : il ne peut se poursuivre que si la personne avec laquelle vous souhaitez vous entretenir répond au téléphone. Le fait de laisser un message sur la boîte vocale transforme ce processus en un processus asynchrone. Vous laissez votre message et poursuivez vos activités en vous disant que la personne concernée vous répondra une fois qu’elle aura écouté le message.

Tableau de bord prospectif

Il s’agit d’un mouvement, d’une méthode et d’une technique permettant d’aligner les mesures des objectifs stratégiques d’une entreprise à des mesures de processus spécifiques. Il met l’accent sur la mesure de différents éléments, de manière à obtenir un bon aperçu de la situation réelle. C’est une approche complémentaire à celle que nous recommandons. Il est habituellement associé à Robert Kaplan et David Norton.

Traitement par lots

Dans les processus humains ou informatiques, il s’agit d’une étape lors de laquelle de nombreux éléments sont accumulés, puis traités ensemble. Le traitement par lots s’oppose au traitement continu, où les éléments sont traités le plus rapidement possible.

Point de référence

Il s’agit de données sur les mesures des processus, utilisées par exemple pour les restructurations des processus métier et obtenues pour des types de processus spécifiques. De nombreuses entreprises cherchent à obtenir des données de point de référence sur les processus qu’elles souhaitent restructurer, de manière à déterminer l’efficacité de la gestion de ce processus par d’autres entreprises.

Logiciel BPM

Le BPM est un logiciel qui automatise, exécute et contrôle les processus métier de bout en bout en mettant en relation les personnes, les applications, ou encore les personnes et les applications.

Système BPM

Selon Gartner, Inc., le BPM est « une pratique de gestion qui permet la gouvernance d’un environnement de processus métier dans le but d’améliorer l’agilité et les performances opérationnelles ». Cette vue plus holistique offre une approche structurée pour l’optimisation des processus et prend en compte les outils logiciels dont il est question ci-dessus, ainsi que les méthodes, les politiques, les mesures et les pratiques de gestion propres à telle ou telle entreprise.

Analyses d'entreprise

Il s’agit d’un regroupement d’informations concernant les processus métier, qui permet aux responsables d’analyser les tendances dans les processus, de consulter les mesures de performance et de réagir face au changement organisationnel.

Informatique décisionnelle (BI)

Ce terme désigne l’ensemble des systèmes et outils logiciels dont le but est d’extraire des modèles pertinents ou de tirer des conclusions utiles à partir d’importants volumes de données.

Processus métier

La définition la plus large du terme « processus métier » désigne toute activité d'entreprise initiée par un événement, qui transforme des informations, des produits ou des engagements commerciaux et qui produit un résultat. Les chaînes de valeur et processus métier à grande échelle produisent des résultats à destination des clients. Certains processus produisent des résultats à destination d'autres processus.

Automatisation des processus métier

Ce terme fait référence à l’utilisation de systèmes et de logiciels informatiques pour l’automatisation d’un processus. Les processus peuvent être entièrement automatisés, de sorte qu’aucune intervention humaine n’est requise, ou semi-automatisés, ce qui signifie que l’intervention humaine est nécessaire dans une certaine mesure, pour prendre des décisions ou gérer les exceptions. Les techniques utilisées pour l’automatisation des processus métier comprennent les flux de travail, les langages BP-XML, l’ERP (gestion intégrée), le développement logiciel et l’IAE (intégration d’applications d’entreprise).

Conception ou restructuration des processus métier

La restructuration des processus métier se concentre sur les principaux changements à apporter à un processus existant ou sur la création d’un nouveau processus. En fonction de la taille du processus, cela peut constituer un projet considérable. Il est rare qu’une telle restructuration soit entreprise. Quand c’est le cas, elle doit ensuite s’accompagner d’une amélioration continue pour ce qui est des processus métier. Souvent comparée à la reconfiguration des processus métier (BPR) telle que définie au début des années 1990, la restructuration des processus métier se concentre généralement sur des processus à plus petite échelle et entend permettre des améliorations plus modestes. La restructuration est axée sur des améliorations majeures pour les processus existants. La conception concerne quant à elle la création de processus entièrement nouveaux.

Business Process Execution Language for Web Services (BPEL, BPEL4WS)

Dans la première version de ce glossaire, nous avons décrit deux langages XML alternatifs pour les processus métier, WSFL d’IBM et XLANG de Microsoft. Au moment de la publication de ce glossaire, IBM, Microsoft et BEA ont annoncé qu’ils allaient combiner WSFL et XLANG de manière à créer un langage XML commun pour les processus métier, capable de prendre en charge le langage public (protocole) comme privé (exécution).

Amélioration des processus métier (BPI)

L’amélioration des processus métier est axée sur l’amélioration progressive des processus existants. Il existe de nombreuses approches, notamment l’approche Six Sigma, très populaire actuellement. Habituellement, l’amélioration des processus métier est très ciblée et fait l’objet de nombreuses répétitions tout au long du cycle de vie de chaque processus.

Gestion des processus métier (BPM)

Ce terme désigne l’alignement des processus sur les objectifs stratégiques d’une entreprise, la modélisation et la mise en place d’architectures de processus, la création de systèmes de mesure de processus alignés sur les objectifs de l’entreprise et la formation et l’organisation des responsables pour leur permettre de gérer les processus de façon efficace. La gestion des processus métier, également appelée BPM, peut aussi faire référence à différentes méthodes d’automatisation, notamment les systèmes de workflow, les langages XML de processus métier et les systèmes ERP clé en main. Dans ce cas, la gestion privilégie la capacité des moteurs de workflow à contrôler les flux de processus et mesurer automatiquement les processus. Le terme « gestion » peut aussi faire référence à différentes méthodes d’automatisation, notamment les systèmes de workflow, les langages XML pour les processus métier et les systèmes ERP clé en main. Dans ce cas, la gestion privilégie la capacité des moteurs de workflow à contrôler les flux de processus et mesurer automatiquement les processus. Le terme « gestion » peut aussi faire référence à différentes méthodes d’automatisation, notamment les systèmes de workflow, les langages XML pour les processus métier et les systèmes ERP clé en main. Dans ce cas, la gestion privilégie la capacité des moteurs de workflow à contrôler les flux de processus, mesurer automatiquement les processus, s’aligner sur les objectifs organisationnels et former les responsables, mais également revoir leur organisation, de manière à ce qu’ils sachent gérer efficacement les processus. La gestion des processus métier, également appelée BPM, peut aussi faire référence à différentes méthodes d’automatisation, notamment les systèmes de workflow, les langages XML de processus métier et les systèmes ERP clé en main. Dans ce cas, la gestion privilégie la capacité des moteurs de workflow à contrôler les flux de processus, mesurer automatiquement les processus et modifier les flux de processus depuis un terminal informatique.

Plate-forme de gestion des processus métier (BPM)

Il s’agit d’une approche plus complète pour le BPM. Elle fournit toutes les capacités de gestion des processus associés à un logiciel BPM, ainsi que les fonctionnalités suivantes : gestion des connaissances, gestion des documents, outils de collaboration, analyse marketing et portail de travail.

Solution de gestion des processus métier (BPM)

Il s’agit d’une solution qui automatise, exécute et contrôle les processus métier de bout en bout en mettant en relation les personnes, les applications, ou encore les personnes et les applications.

Fournisseurs de gestion des processus métier (BPM)

Il s’agit des fournisseurs qui conçoivent, développent et/ou vendent des logiciels et solutions de gestion des processus métier.

Initiative de gestion des processus métier (BPMI)

Il s’agit d’un consortium de fournisseurs et d’entreprises utilisatrices d’outils de modélisation des processus métier qui travaillent ensemble dans le but de développer un langage au format XML pour les processus métier (BPMI), une notation pour ce langage (BPMN) et un langage de requêtes (BPQL). Ils pensent que les entreprises pourraient modeler leurs processus automatisés au sein de la BPMI, puis les contrôler et les modifier par la suite, en fonction de leurs besoins. Le BPML serait utilisé en priorité par les personnes souhaitant créer des systèmes Internet ou de services Web collaboratifs.

Logiciel de gestion des processus métier (BPMS)

Il s’agit d’un logiciel d’application d’entreprise qui permet à une entreprise de simplifier ces processus et de gagner en efficacité opérationnelle par l’intermédiaire de la modélisation, de l’exécution et de l’analyse des processus métier.

Outil de modélisation des processus métier (BPM)

Il s’agit d’un outil logiciel qui permet aux responsables ou aux analystes de créer des diagrammes de processus métier. Les outils simples ne prennent en charge que la création de diagrammes. Les outils professionnels de modélisation des processus métier conservent chaque élément de modélisation dans une base de données afin de pouvoir le réutiliser dans d’autres diagrammes ou de l’actualiser. De nombreux outils professionnels prennent en charge la simulation ou la génération de codes.

Externalisation des processus métier

De nombreuses entreprises sous-traitent leurs processus métier à d’autres entreprises, pour que celles-ci les gèrent et les exécutent. Rares sont les entreprises qui sous-traitent leurs processus métier fondamentaux, ceux dont elles dépendent pour conserver leur position unique sur le marché. Elles craignent que le sous-traitant ne soit pas capable d’améliorer le processus suffisamment rapidement pour répondre aux changements sur le marché. Certaines entreprises proposent désormais de sous-traiter ces processus, en faisant valoir qu’elles ont mis au point une approche permettant à leur propriétaire d’apporter des changements aux processus en fonction de ses besoins.

Reconfiguration des processus métier (BPR)

Il s’agit d’un terme créé par MM. Hammer et Davenport au début des années 1990. Tel que défini à l’origine dans leur livre, ce terme insistait sur l’importance de partir de zéro et de redéfinir complètement les processus métier clés en utilisant les technologies de l’information de manière à parvenir à des améliorations spectaculaires en termes de performance. À la fin des années 1990, ce terme a perdu de sa popularité et de nombreux professionnels associent aujourd’hui le BPR à l’échec. Les personnes qui utilisent encore ce terme l’ont redéfini de manière à ce qu’il signifie « restructuration des processus métier ».

Règles métier

Il s’agit d’une déclaration détaillant une politique métier ou une procédure décisionnelle. Certains langages de programmation exécutent plusieurs règles métier au sein d’algorithmes très complexes. Dans le cadre de l’analyse des processus métier, chaque règle est généralement énoncée indépendamment des autres, au format suivant : « Si A et B, alors C ». Les outils de flux de travail et les diagrammes de processus détaillés dépendent tous des règles métier pour la spécification de la manière dont les décisions sont prises. Les règles métier sont généralement associées aux activités. Un diamant représentant les décisions illustre parfaitement ce qu’il se passe lorsqu’un prêt est accepté ou rejeté, mais il se peut que des dizaines (voire des centaines) de règles métier doivent être définies pour déterminer quel prêt doit être accepté ou rejeté. Les programmes de formation, outils de travail, systèmes logiciels et systèmes de gestion des connaissances ont pour but de documenter les règles métier, que ce soit pour automatiser le processus de décision ou pour mettre ces règles à disposition des autres décideurs.

BPM collaboratif

Il s’agit d’une forme de BPM créée avec un langage collaboratif pour les processus métier (généralement ebXML). Elle convient tout particulièrement à la description des collaborations entre les partenaires qui sont tous considérés comme étant au même niveau.

Outils de collaboration

Ce terme désigne les outils tels que les forums de discussion, les espaces de travail dynamiques et les systèmes de messagerie fournis dans le cadre de la plate-forme BPM. Ceux-ci sont conçus pour éliminer tout obstacle de communication entre les services, que ce soit en interne ou en externe.

Application de processus composites

Il s’agit d’une application développée et déployée à l’aide d’une plate-forme BPM pour résoudre un problème organisationnel spécifique : respect des normes réglementaires, gestion des actifs d’une entreprise, etc. En intégrant des applications existantes, extrayant des données pertinentes et mettant en relation les bonnes personnes, elle dépasse les limites imposées aux applications traditionnelles et offre une plus grande flexibilité et davantage de capacités de mise à l’échelle, mais aussi une meilleure collaboration et une meilleure intégration.

Génie logiciel assisté par ordinateur (CASE)

Ce terme désigne les méthodes et outils logiciels conçus pour générer du code à partir de modèles. Les personnes impliquées dans le mouvement CASE ont toujours cherché à rendre la génération de logiciels plus systématique et prévisible. Les développeurs logiciels utilisent souvent des outils CASE pour modéliser leurs processus métier.

Amélioration continue des processus

Cette stratégie consiste à trouver des solutions pour améliorer les mesures de la performance des processus et des produits de manière continue.

Processus métier essentiels

Les processus essentiels sont les processus basés sur les connaissances et les compétences propres à leur propriétaire et qui renforcent l’avantage concurrentiel de celui-ci. Ils s’opposent aux processus métier subsidiaires.

Processus potentiel

L’expression « processus possible » peut également être entendue. Il s’agit de la description d’une ou deux restructurations alternatives supplémentaires pouvant être prises en compte.

Gestion des ressources client (CRM)

Ce terme est vague. Il sert à décrire certaines applications ou certains outils clé en main ou personnalisés, conçus pour aider le service des ventes, contribuer au suivi des clients ou gérer les informations obtenues à la suite d’interactions avec ceux-ci.

Tableau de bord

Ce type d’interface utilisateur ressemble au tableau de bord d’une voiture. Les tableaux de bord contiennent des petits graphiques, des courbes et des jauges qui fournissent des données sur les informations clés au sein d’une entreprise.

Entrepôt de données

Il s’agit du registre contenant l’historique des informations transactionnelles et opérationnelles d’une entreprise. Il est stocké au sein d’une base de données. Les entrepôts de données ne sont pas conçus pour les données actuelles « en direct » ; ils sont parfaits pour les données issues de bases de données de production. Celles-ci sont copiées dans l’entrepôt de données afin que des demandes puissent être réalisées sans impact sur les performances ou la stabilité des systèmes de production.

Base de données

Une base de données est un ensemble d’enregistrements stocké dans un ordinateur de façon systématique, de manière à ce qu’un programme informatique appelé « système de gestion de la base de données » (DBMS) puisse les consulter pour répondre à des questions. Les DBMS peuvent traiter les données sous de nombreuses formes : texte, image, son et vidéo. Pour que ces données soient plus faciles à récupérer et à trier, chaque registre est habituellement organisé comme un ensemble d’éléments de données. Les éléments de réponse aux demandes récupérés deviennent des informations pouvant être utilisées pour prendre des décisions qui pourraient sinon s’avérer difficiles, voire impossibles à prendre.

Point de décision ou diamant

Ce diamant (ou une autre figure hexagonale) est utilisé sur les diagrammes de processus pour illustrer les ramifications créées par une décision dans le flux des informations, des contrôles ou des matériaux. Techniquement, toutes les décisions sont prises dans le cadre des activités et les flèches servent uniquement à indiquer la direction du flux entre les activités. Cependant, pour des raisons pratiques, si les décisions mènent à la création de ces ramifications, elles sont souvent représentées et étiquetées sur le diagramme du processus pour indiquer la raison pour laquelle un flux se dirige vers une activité subséquente plutôt que vers une autre.

DMAIC (définir, mesurer, analyser, améliorer, contrôler)

Il s’agit d’un acronyme utilisé par les adeptes de l’approche Six Sigma, un pense-bête qui leur rappelle les étapes à suivre pour un projet d’amélioration Six Sigma.

Gestion des documents

C’est un système permettant de stocker et de protéger des documents électroniques, des images ou d’autres fichiers au sein d’une entreprise. Ce terme est utilisé pour suggérer la gestion des documents après leur numérisation sur ordinateur. Aujourd’hui, il désigne également tout ce qui a trait à l’imagerie documentaire, aux flux de travail, à l’extraction de texte et aux supports multimédia.

ebXML (commerce électronique XML)

Ce terme désigne un consortium formé par deux entreprises, un organisme des Nations unies (UN/CEFACT : facilitation des procédures commerciales et du commerce électronique) et OASIS, un consortium Internet. ebXML est chargé de la création d’une architecture XML qui normalise tous les services dont les entreprises ont besoin pour développer des services Web. L’un des sous-comités d’ebXML se concentre sur la communication relative aux processus métier et a proposé BPSS.

Échange de données informatisé (EDI)

Il s’agit d’un système permettant l’échange de données entre les entreprises, qui existait avant Internet. L’EDI nécessite des entreprises qu’elles normalisent les termes et fassent d’importants investissements en matière d’ordinateurs et d’entretien des logiciels EDI. Même si certaines entreprises utilisent encore des systèmes EDI et mettent longtemps à se débarrasser de ceux-ci, l’EDI est petit à petit remplacé par des systèmes et protocoles Internet moins coûteux, comme XML.

Application

Au sens où l’entendent les concepteurs de logiciels, un système est une application logicielle importante conçue pour que de nombreux services différents puissent l’utiliser ou y accéder. Elle fonctionne généralement au niveau de l’entreprise. La rémunération est un bon exemple de système.

Intégration d’applications (EAI)

Comme les entreprises cherchent aujourd’hui à lier leurs applications logicielles existantes avec des portails et les unes aux autres, il est devenu essentiel qu’elles parviennent à faire en sorte que leurs applications échangent des données. L’EAI occupe généralement une place de choix sur la liste des priorités de tous les DSI. Il existe différentes approches pour l’EAI. Certaines sont basées sur l’association d’applications spécifiques et de code personnalisé, mais la plupart de ces approches ressemblent plutôt à des solutions génériques, habituellement appelées intergiciels. Combiné avec SOAP et UDDI, XML peut faire office d’intergiciel.

Conception basée sur l’ERP

Lorsqu’une entreprise choisit d’utiliser une application d’ERP, elle se dote d’une application qui émet déjà des suppositions sur les entrées et sorties qu’elle va recevoir. Pour intégrer une telle application à un processus métier existant, l’entreprise doit d’abord déterminer quelle sera sa place et ce qu’elle remplacera, puis remodeler le processus existant de manière à ce qu’il puisse se connecter à la nouvelle application d’ERP. Dans les faits, c’est l’inverse de ce qu’il se passe lorsqu’une entreprise revoit la conception d’un processus, puis demande à un groupe informatique de créer une application capable de traiter les entrées générées par le processus et de fournir les sorties spécifiées.

Traitement des exceptions

Il s’agit de l’ajustement et de la réparation des transactions n’ayant pas pu être complétées. Sans l’automatisation, les entreprises trouvent que le traitement des exceptions constitue l’un des efforts les plus coûteux et chronophages au sein de leur entreprise.

Schémas des écarts et des transitions

Il s’agit d’un schéma de restructuration des processus qui se concentre sur la vérification des transferts entre les services et les groupes fonctionnels ; il garantit le bon fonctionnement et l’efficacité des flux entre les services.

Diagramme de processus « tel quel »

Le terme « diagramme de processus ’As is’ » (en anglais) est également utilisé. Il s’agit de la description ou du diagramme d’un processus existant avant que des modifications n’y soient apportées.

ISO 9000 (International Standards Organization)

Il s’agit d’une norme internationale qui régit la manière dont les entreprises doivent documenter leurs processus. Dans les faits, il s’agit d’une première initiative pour encourager les entreprises à créer une architecture bien définie pour leurs processus. Mais en pratique, cela se transforme trop souvent en un simple exercice de création de documentation pour satisfaire à une exigence et voir son nom apparaître sur une liste d’enchères.

J2EE (Java 2 Platform, Enterprise Edition)

Il s’agit d’une plate-forme de programmation de logiciels créée par Sun pour le développement et l’exécution d’applications distribuées basée sur des composants modulaires qui s’exécutent sur un serveur d’applications. J2EE comporte une solution de spécification et d’implémentation de référence, ainsi qu’un ensemble de plates-formes de test. J2EE est aussi considérée, quoique de manière informelle, comme un langage ou une norme, car les prestataires doivent accepter de se conformer à certaines exigences pour pouvoir affirmer que leurs produits respectent les normes J2EE.

Jonction, barre de jonction

Sur un diagramme de processus, il s’agit d’une manière de montrer qu’un flux (sortie) est divisé et envoyé vers différentes activités ou que plusieurs flux doivent tous être terminés pour que l’activité se trouvant directement après la barre puisse démarrer.

Modèle de Kano

Il s’agit d’une approche permettant de définir la satisfaction client. Elle divise les sorties, c’est-à-dire les fonctionnalités des services ou des produits de celles-ci en (1) exigences de base (le minimum de ce qu’un client est en droit d’attendre), (2) facteurs de satisfaction (sorties ou fonctionnalités supplémentaires qui plaisent au client) et (3) facteurs de séduction (sorties ou fonctionnalités que le client n’attendait pas et qui lui font vraiment plaisir). Ce modèle est associé à Noriaki Kano, un spécialiste japonais du contrôle qualité.

Indicateurs clés de performances (ICP)

Il s’agit de mesures et de comparaisons personnalisées des performances qui favorisent la réussite financière et opérationnelle de l’entreprise.

Gestion des connaissances (KM)

Il s’agit d’un composant du BPM qui permet aux utilisateurs de partager des tâches, du contenu, des documents et des notifications par l’intermédiaire de véritables communautés.

Lean Manufacturing (système de production)

Cette approche de la conception et de la gestion de processus de production met entre autres l’accent sur un inventaire minimal et la livraison à flux tendus pour améliorer l’efficacité d’un processus de fabrication.

Hiérarchie des mesures

Il s’agit d’une arborescence hiérarchique indiquant la manière dont les mesures organisationnelles (représentées en haut ou à gauche) sont subdivisées en mesures encore plus spécifiques pour les chaînes de valeur, les processus, les sous-processus et, pour finir, les objectifs des activités. Il existe des mesures propres à chaque objectif, des tests spécifiques permettant de déterminer si l’objectif a ou non été atteint. Ainsi, il existe également une hiérarchie des mesures qui reflète celle des objectifs.

Intergiciel

Ce terme désigne un logiciel qui permet à deux modules ou applications d’échanger des données. Voir aussi « Intégration d’applications(EAI) ».

Modèle

Il s’agit d’un ensemble formel de relations pouvant être manipulé pour tester certaines hypothèses. Une simulation effectuant des tests pour déterminer le nombre d’unités qu’il est possible de traiter par heure avec un ensemble de conditions est un exemple de modèle. Les modèles n’ont pas forcément besoin d’être graphiques.

Architecture dirigée par des modèles (MDA)

Il s’agit d’une nouvelle approche relative au développement d’applications dont l’Object Management Group fait la promotion. En substance, l’idée est la suivante : les entreprises peuvent créer des modèles de classe abstraits à partir de leurs applications, puis utiliser ces modèles pour générer d’autres modèles spécifiques et du code logiciel. Tout l’intérêt de la MDA réside dans le fait qu’un même modèle abstrait pourrait potentiellement être utilisé pour générer différents types de code. Ainsi, plutôt que de créer de nouvelles applications pour répondre à l’apparition de nouvelles technologies, une entreprise pourrait développer une architecture de haut niveau et des composants réutilisables sur lesquels elle pourrait ensuite s’appuyer pendant des années, encore et encore. Cette approche concerne les premières étapes du développement, mais elle a tout de même réussi à attirer l’attention de manière considérable. Elle peut être comparée au génie logiciel assisté par ordinateur (CASE).

Modélisation

La modélisation au sens large fait tout simplement référence à la création de la représentation simplifiée d’un autre élément. Un modèle peut prendre la forme d’une image, d’un diagramme ou d’une formule mathématique. Pour ce qui est de la modélisation des processus métier, ce terme se rapporte à une représentation de la manière dont le travail est effectué, le tout sous la forme d’un diagramme. Au sens strict, un modèle doit spécifier les hypothèses et les relations formelles pouvant être testées.

Nœuds

Au sein d’un modélisateur de processus, les nœuds sont des tâches ou des ensembles de fonctionnalités qui, lorsqu’ils sont connectés, englobent l’intégralité d’un processus. Les nœuds peuvent être exécutés manuellement (la tâche est attribuée à une personne) ou automatiquement (la tâche est attribuée à un système informatique).

Orienté(e)(s) objet

Cette expression sert à désigner une approche de structuration pour les applications logicielles. Au lieu de voir une application comme un processus comportant plusieurs étapes, il faut la considérer comme un ensemble d’objets qui échangent des messages. Il s’agit actuellement de l’approche dominante en matière de développement logiciel. Java et Visual Basic sont des langages de développement logiciel orientés objet.

APPLICATIONS PACKAGÉES

Cela désigne toute application logicielle pré-conditionnée en général. Normalement, celles-ci sont utilisées pour faire référence aux fournisseurs vendant des plates-formes applicatives d’ERP ou de CRM et organisées de manière à pouvoir être utilisées pour l’intégration de toutes les principales applications logicielles d’une entreprise. En installant un certain nombre d’applications clé en main, les entreprises peuvent être sûres que leurs principales applications de processus métier dans le domaine des finances, de la comptabilité, des ressources humaines et de la fabrication industrielle communiquent toutes sans problème et stockent leurs informations dans une base de données commune.

Processus parallèle

Il s’agit d’un processus lors duquel deux ou plusieurs séquences d’activités sont exécutées simultanément. Si un document physique passe d’une personne à une autre, le processus prend forcément la forme d’une séquence unique. En revanche, un document électronique dans un système de flux de travail peut être envoyé simultanément à plusieurs personnes.

Portail Web

Il s’agit d’un site Web qui permet aux utilisateurs de trouver d’autres pages ou sites Web. Pour imager, un portail peut être comparé à une gare. C’est là que vous vous rendez pour savoir où vous pouvez aller, puis y aller. La plupart des entreprises gèrent un portail pour leurs employés, sur lequel ceux-ci peuvent obtenir des informations et accéder aux services de l’entreprise, et un autre portail public permettant aux clients de fournir à leurs propres clients des informations et de leur donner la possibilité d’acheter des produits ou services auprès de cette entreprise.

Processus

Il s’agit tout simplement d’un ensemble d’activités et de transactions régulièrement réalisées par une entreprise afin d’atteindre un objectif. Il peut être simple (par exemple : le traitement d’une commande) ou complexe (par exemple : le développement d’un nouveau produit), à court terme (par exemple : l’intégration d’employés) ou sur la durée (par exemple : la conformité à la réglementation), spécifique à une fonction (par exemple : la gestion de propositions) ou spécifique à un secteur (par exemple : l’approvisionnement énergétique). Il peut exister au sein d’un seul service (par exemple : le service facturation), parcourir une entreprise entière (par exemple : l’approvisionnement stratégique) ou s’étendre sur la chaîne de valeur dans son ensemble (par exemple : la gestion de la chaîne d’approvisionnement).

Analyse des processus

Il s’agit des données portant sur chaque tâche ou évènement d’un processus métier. Ces informations peuvent être utilisées pour sortir de certains goulots d’étranglement, gérer les exceptions et optimiser les processus métier.

Architecture de processus

Ce terme est également connu sous le nom d’« architecture de processus métier ». Une architecture de processus résume, sous forme de texte ou de diagramme, les chaînes de valeur et les processus métier pris en charge par une entreprise donnée. Une bonne architecture de processus indique la manière dont les chaînes de valeur et les processus métier sont liés les uns aux autres, mais aussi aux objectifs stratégiques de l’entreprise. Certaines entreprises utilisent le terme « architecture de processus » pour désigner le diagramme de processus traitant d’un processus unique. De notre côté, nous parlons plutôt de « modèle » ou de « diagramme » de processus. Nous ajoutons souvent une dimension d’entreprise ou une dimension métier à l’architecture de processus, afin de suggérer qu’il s’agit d’une architecture de haut niveau rassemblant tous les processus de l’entreprise.

Concepteur de processus

Il s’agit d’un composant BPM qui permet à un utilisateur formé d’analyser et de modéliser un processus, étape par étape, mais aussi de lui attribuer une logique.

Diagramme de processus

Ce diagramme représente le flux d’informations, de contrôles ou de matériaux d’une activité vers une autre. Le diagramme indique les services, les fonctions ou les individus sur l’axe vertical et utilise les couloirs pour montrer les activités ou sous-procédés gérés par tel(le) ou tel(le) service, fonction ou individu. Le client du processus apparaît toujours dans le couloir supérieur. Les processus externes sont listés sous le processus principal. L’axe horizontal représente généralement le flux temporel de gauche à droite, même si les diagrammes de processus informels autorisent parfois des boucles ne respectant pas un flux temporel strict. Les rectangles aux coins arrondis représentent des sous-processus ou des activités. Les flèches représentent les différents types de flux entre les rectangles. Certains développeurs divisent les diagrammes de processus en diagrammes de processus informatiques « tel quel », qui montrent un processus tel qu’il est exécuté à un moment donné, en diagrammes de processus « tel qu’il pourrait être », qui montrent les changements qu’il est possible d’opérer sur un processus et en diagrammes de processus « tel qu’il devrait être », qui montrent les propositions de modifications finales de l’équipe de reconfiguration du processus.

Moteur de traitement

Il s’agit d’un composant BPM qui exécute le flux réel d’un processus modélisé, attribue les activités manuelles à des individus et les activités automatisées à des applications au fur et à mesure du déroulement du processus.

Instance de processus

Un diagramme de processus décrit une séquence d’évènements générique. Une instance décrit un processus réel comprenant des données, des actions concrètes et des décisions spécifiques. Les systèmes de flux de travail et les systèmes de simulation assurent le suivi des données issues de l’exécution d’instances de processus spécifiques afin, par exemple, de déterminer la durée réelle du processus, d’identifier la personne responsable d’une instance spécifique ou d’évaluer les coûts. Dans le cas des systèmes de simulation, une personne doit fournir des informations sur un ensemble d’instances réelles.

Gestion des processus

La plupart des responsables ou des superviseurs gèrent certains processus ou activités spécifiques. Ils sont en charge de l’organisation du processus ou de l’activité et doivent rassembler les ressources nécessaires à son exécution. Ils sont également chargés de mesurer les résultats de l’activité et d’offrir des récompenses ou de faire part de leurs commentaires correctifs, le cas échéant. Ils sont également responsables de la modification et de l’amélioration des processus, lorsque c’est possible.

Mesures du processus ou mesures des résultats du processus

Il s’agit de déterminer dans quelle mesure un processus ou une activité donne les résultats escomptés. Les processus produisent des résultats à tous les niveaux, et ces résultats doivent être mesurés pour vérifier le bon fonctionnement du processus. Dans une entreprise parfaite, les objectifs et les mesures sont associés à des chaînes de valeur, puis subdivisés de manière à ce que les responsables puissent mesurer les résultats du processus liés aux mesures et aux objectifs finaux de l’entreprise, et ce, à tous les niveaux. Si l’alignement vertical est ignoré, il est possible que les activités ou processus soient mesurés de telle sorte qu’ils ne contribuent ni à la réussite globale du processus principal ni à celle de l’entreprise.

Modélisation de processus

Ce terme désigne la création d’une représentation de l’exécution d’un processus spécifique sous forme de diagramme.

Moteur de règles

Il s’agit d’un composant BPM qui gère le flux d’informations et d’activités au sein d’un processus en se basant sur les formules et les règles qui y sont associées.

Méthodologie Rummler-Brache

Dans leur ouvrage de 1990 (Improving Performance: How to Manage the White Space on the Organization Chart), Geary Rummler et Alan Brache ont défini une approche complète pour l’organisation des entreprises autour de leurs processus, la gestion et les mesures de ceux-ci et la redéfinition des processus. Il s’agit probablement de l’approche systématique la plus connue pour la modification de processus d’entreprise, et les idées présentées dans ce livre ont eu une grande influence sur d’autres approches, moins complètes.

BPM SaaS

Il s’agit d’un logiciel de gestion des processus métier proposé par l’intermédiaire d’un modèle Saas. Voir « Logiciel en tant que service (SaaS) » pour plus d’informations.

Tableaux de bord

Il s’agit d’applications d’analyse interfonctionnelles qui définissent, mesurent et analysent une stratégie d’entreprise en fonction d’indicateurs de performance clés (ICP). Les tableaux de bord regroupent les ICP en initiatives et objectifs de niveau supérieur. Dans un tableau de bord, chaque ICP est pondéré de manière à exprimer son impact relatif sur l’objectif supérieur. Le tableau de bord le plus connu est le « balanced scorecard » de MM. Kaplan et Norton, qui mesure les activités d’une entreprise en termes de vision et de stratégie et donne aux responsables une vue complète des performances de leur entreprise.

Processus « tel qu’il devrait être »

Il est également possible de parler de processus « To be » (en anglais). Il s’agit de la description ou du diagramme du processus que l’équipe de restructuration propose de créer.

Réflexion cloisonnée

Il s’agit d’une métaphore tirée des grands silos à grain visibles dans tout le Midwest américain. C’est un terme de dérision qui suggère que sur un organigramme, chaque service est en fait un silo autonome, qui n’interagit avec aucun des autres silos (ou services).

Simple Object Access Protocol (SOAP)

Il s’agit d’un protocole Internet utilisé pour transférer des fichiers XML sur Internet.

Simulation

Il s’agit d’une technique qui utilise un modèle pour établir des prévisions sur un système ou un processus. Il existe différents types de simulation, certains plus informels que d’autres. Les outils de simulation de processus attribuent généralement des valeurs aux activités, puis un certain nombre de cas, et ce, afin de voir comment le processus métier y répond. La simulation de processus complexes peut souvent donner des résultats imprévisibles, auxquels les développeurs ne s’attendaient pas.

SIPOC (fournisseurs, entrées, processus, sorties, clients)

Il s’agit d’un acronyme utilisé par les adeptes de l’approche Six Sigma, un pense-bête qui leur rappelle comment configurer un aperçu de haut niveau pour un processus.

Six Sigma

Il s’agit à la fois d’un mouvement, d’une méthode et d’un ensemble de techniques axés sur l’amélioration des processus métier. Cette approche s’appuie fortement sur les techniques statistiques afin de mesurer la réussite. Il existe de nombreuses méthodes Six Sigma. Certaines d’entre elles sont conçues pour améliorer les processus et d’autres pour concevoir ou redéfinir les processus métier. Cependant, la plupart des ouvrages traitant de l’approche Six Sigma mettent l’accent sur une amélioration progressive des processus. Cette approche est souvent associée à Mikel Harry et Motorola.

Génie logiciel

Ce terme désigne à la fois un mouvement, des méthodes et des techniques visant à rendre le développement de logiciels plus systématique. Les méthodologies logicielles telles que le langage de modélisation unifié (UML) développé par OMG et les outils logiciels permettant aux développeurs de modéliser la conception d’applications et de générer du code sont étroitement associées au génie logiciel.

Exigences logicielles

Ce terme désigne un énoncé plus ou moins formel des missions que doit remplir une application. Parfois, les analystes métier créent des exigences et les transmettent aux développeurs de logiciels. Dans d’autres cas, les analystes logiciels interrogent des professionnels afin de déterminer les exigences à appliquer à l’effort de développement d’une application logicielle. Les professionnels définissent invariablement les exigences de manière moins formelle qu’il ne le faudrait. Ils ont tendance à définir les exigences par l’intermédiaire de déclarations écrites ou de diagrammes de processus. Les développeurs logiciels sont plus susceptibles de définir les exigences logicielles à l’aide de diagrammes de cas d’utilisation ou de diagrammes de classe, ce qui n’est souvent pas très clair aux yeux des analystes métier. Les exigences logicielles constituent une interface importante pour la communication entre les chefs d’entreprise et les services informatiques. Si le transfert n’est pas clair et précis, alors le système qui en résulte est susceptible de décevoir les professionnels qui ont demandé son élaboration.

Logiciel en tant que service (SaaS)

Un fournisseur concède une application sous licence à ses clients sous la forme d’un service à la demande, par l’intermédiaire d’un abonnement ou d’un modèle de paiement à l’utilisation. Les SaaS sont également appelés « logiciels à la demande ».

Écart-type

Un écart-type à gauche ou à droite de la moyenne sur une courbe en forme de cloche standard représente 34,13 % de la variation. Deux écarts-types, un à gauche et un à droite, représentent 68,26 % de la variation. La lettre grecque « Sigma » est utilisée pour représenter un écart. En situation réelle, les écarts sont déterminés en collectant des données et en déterminant ce qui, pour l’écart réel, représente 68,26 % des écarts, et ainsi de suite. Les adeptes de l’approche Six Sigma se basent sur des tableaux pour transformer les nombres en écarts ou en sigmas.

Courbe standard ou courbe en forme de cloche standard

Il s’agit d’un outil statistique servant à décrire les variations d’une moyenne. Elle a été développée par Carl Frederick Gauss. Cette courbe indique que la plupart des écarts sont faibles et que les variations extrêmes sont rares et peu fréquentes. L’approche Six Sigma s’appuie sur des concepts dérivés de la courbe standard, mais la courbe réelle utilisée dans les tableaux Six Sigma est une courbe différente, définie par un décalage à long terme dans le processus.

Sous-processus

L’analyse de processus se produit nécessairement à différents niveaux. Un diagramme de processus de haut niveau représente les principaux processus. Chaque processus important est généralement divisé en sous-processus, représentés sur des diagrammes de processus distincts. À leur tour, ces processus peuvent être subdivisés en sous-processus. Il n’existe aucune limite logique au nombre de fois où il est possible de subdiviser des processus en sous-processus. Nous pouvons répéter l’opération jusqu’à comprendre le processus avec suffisamment de détails pour réussir à le remodeler ou à l’améliorer. Les plus petits sous-processus identifiés lors de toute étape d’analyse donnée sont arbitrairement désignés comme étant des « activités ».

Processus métier secondaires

Il s’agit de processus prenant en charge des processus métier essentiels ou des processus fournissant des produits ou services ne figurant pas parmi les plus importants produits au sein d’une entreprise. Dans la plupart des entreprises, les processus informatiques et les processus liés aux ressources humaines sont considérés comme étant des processus secondaires, car ils n’existent que pour contribuer au bon fonctionnement des principaux processus métier.

Diagramme du super-système

Il s’agit d’un organigramme qui représente l’entreprise sous forme de case vide et met l’accent sur les éléments tels que les fournisseurs et les clients, qui apportent entrées et sorties à l’entreprise. Les éléments externes sont généralement répartis dans quatre groupes différents : les fournisseurs à gauche, les clients et actionnaires à droite, les facteurs gouvernementaux et environnementaux dans la partie supérieure et les concurrents dans la partie inférieure.

Applications de commerce électronique orientées fournisseur

Il s’agit d’une solution générique permettant de parler des processus métier et des applications Internet qui utilisent justement Internet pour permettre aux entreprises d’entrer en relation avec des partenaires commerciaux ou des fournisseurs, et ce, afin de coordonner leurs efforts.

Supply Chain Council (SCC)

C’est un consortium international d’entreprises qui s’intéressent à l’amélioration des chaînes d’approvisionnement organisationnelles. Le SCC organise des conférences, met en place des publications et élabore des programmes de formation. Il fait la promotion du modèle SCOR, une méthodologie de processus systématique pour la création de systèmes de chaînes d’approvisionnement.

Gestion des chaînes d’approvisionnement (SCM)

Ce terme est vague. Il sert à décrire certaines applications ou certains outils clé en main ou personnalisés, conçus pour contribuer au développement ou à l’exécution de systèmes de chaînes d’approvisionnement ou à la gestion des informations obtenues par l’intermédiaire des interactions liées aux chaînes d’approvisionnement.

Couloir

Ce terme désigne une ligne sur un diagramme de processus métier. Il s’agit d’une manière d’indiquer qui est responsable d’une activité ou d’un processus donné. Le nom des couloirs est inscrit sur le côté gauche d’un diagramme de processus. Dans la plupart des cas, les couloirs sont attribués à des services, à des groupes au sein de ces services, à des personnes ou à des applications, des systèmes d’applications ou des bases de données. Dans certains cas exceptionnels, les couloirs peuvent représenter des régions géographiques. Les processus, sous-processus ou activités appartenant à un couloir donné relèvent de la responsabilité de l’entité dont le nom est inscrit sur l’axe de gauche du diagramme de processus (certains outils de workflow représentent les couloirs sous forme de colonnes verticales, en faisant pivoter les diagrammes de processus de 90 degrés ; la distinction entre couloirs horizontaux et couloirs verticaux est plutôt arbitraire).

Processus synchrone

Dans un processus synchrone, une activité envoie un message à une autre et attend de recevoir une réponse de sa part avant d’entreprendre quoi que ce soit. Passer un appel téléphonique à une autre personne relève d’un processus synchrone : il ne peut se poursuivre que si la personne avec laquelle vous souhaitez vous entretenir répond au téléphone. Le fait de laisser un message sur la boîte vocale transforme ce processus en un processus asynchrone. Vous laissez votre message et poursuivez vos activités en vous disant que la personne concernée vous répondra une fois qu’elle aura écouté le message.

Trois niveaux d’organisation (cadre de performance)

Ce concept a été développé par MM. Rummler et Brache. Ils partent du principe qu’il existe trois principaux niveaux d’analyse pour les processus métier : le niveau organisationnel, le niveau du processus et le niveau de l’activité, ou niveau de performance (dans la méthodologie d’amélioration des performances ce niveau s’intitulait « niveau de la tâche »). Parfois présenté sous forme d’une matrice, le cadre de performance affiche les 3 niveaux sur l’axe vertical et les perspectives, ou points de vue, sur l’axe horizontal : objectifs et mesures, conception et mise en œuvre, gestion. Il constitue une bonne solution pour classer les préoccupations que doit englober une approche générale des processus métier.

Gestion de la qualité totale (TQM)

Il s’agit à la fois d’un mouvement, d’une discipline industrielle et d’un ensemble de techniques destinés à améliorer la qualité des processus. La TQM met l’accent sur les mesures constantes et les techniques statistiques pour contribuer à l’amélioration, puis au maintien de la qualité de sortie des processus. Elle est souvent associée à Edwards Deming.

Systèmes de flux de travail des transactions ou de la production

Ce type de système de flux de travail permet de transférer des documents ou des informations d’un terminal à un autre en suivant un modèle de flux de travail défini. Il peut être comparé au système de flux de travail ad hoc et au système de flux de travail administratif.

Transition vers un nouveau processus

La période de transition survient une fois que les responsables et les employés sont formés à l’utilisation du nouveau processus et commencent à mettre celle-ci en pratique. Le bon déroulement de la transition dépend du soutien de la haute direction et de la mise en place de systèmes de mesure et d’incitation garantissant le bon travail des responsables locaux, de manière à ce que le nouveau processus soit mis en œuvre correctement.

Langage de modélisation unifiée (UML)

C’est la notation standard internationale pour les systèmes logiciels de modélisation. La spécification UML prend en charge plusieurs types de diagrammes, y compris le diagramme d’activité, utilisé pour modéliser les processus métier et les diagrammes de flux de travail. Le langage UML a été créé et est toujours développé par OMG.

Universal Description, Discovery and Integration (UDDI)

Ce protocole Web basé sur le langage WSDL permet à un système Web d’en localiser d’autres et de déterminer le format des messages reçus par ce système.

Diagramme de cas d’utilisation

C’est l’un des types de diagrammes UML. Il est souvent utilisé par les développeurs logiciels pour définir les exigences logicielles d’un système. Les diagrammes de cas d’utilisation se concentrent sur des scénarios qui décrivent la manière dont les utilisateurs utilisent l’application.

Chaîne de valeur

Il s’agit d’un processus métier à très grande échelle, initié à la demande d’un client ou suite à la décision de l’entreprise de s’attaquer à un nouveau secteur d’activité, qui aboutit à la fourniture d’un processus ou d’un service à un client. Une chaîne de valeur comprend tout ce qui contribue à cette production. En additionnant les coûts de toutes les activités d’une chaîne de valeur et en soustrayant le total du prix de vente, une entreprise peut déterminer sa marge bénéficiaire par rapport à la chaîne de valeur. La plupart des entreprises prennent en charge de 3 à 15 chaînes de valeur. De nombreux responsables associent les chaînes de valeur à la description fournie dans l’ouvrage de Michael Porter, « Competitive advantage » (avantage concurrentiel, 1985).

Services Web

Ce terme est vague. Il fait référence à des applications ou processus distribués ou virtuels qui se servent d’Internet pour relier des activités ou des composants logiciels. Par exemple, un site Web de voyage qui enregistre la réservation d’un client, puis envoie un message à l’application de l’hôtel (accessible depuis le Web) pour déterminer si une chambre est disponible, la réserver informer le client que sa réservation a bien été effectuée constitue une application de services Web.

Web Services Flow Language (WSFL)

Il s’agit du premier langage de processus métier XML créé par IBM. Voir BPEL4WS.

Portail de travail

Ce terme désigne un composant de la plate-forme BPM, qui offre aux utilisateurs un espace de travail productif pour la gestion des tâches, du contenu, des formulaires, des documents, des notifications et des rappels.

workflow

Ce terme générique désigne un processus ou le mouvement d’informations ou de matériel d’une activité (chantier) à une autre.

Modèle de flux de travail

Un diagramme de processus peut également être appelé ainsi. Il inclut souvent un diagramme et des règles qui définissent le flux d’informations d’une activité à l’autre. S’il est utilisé avec un système ou un moteur de flux de travail, il s’agit d’un diagramme de processus logiciel qui devient ensuite le programme d’un système de flux de travail. Celui-ci va alors transférer les informations d’une base de données vers un terminal d’ordinateur après l’autre.

Modèle de flux de travail de référence

Ce modèle a été créé par la Workflow Management Coalition pour définir un système de gestion des flux de travail et identifier les interfaces système les plus importantes. D’autres normes de la WfMC font référence à ce modèle.

Système ou moteur de flux de travail

Il s’agit d’un outil ou programme logiciel qui aide les analystes à définir un processus et les règles régissant les décisions concernant celui-ci, puis qui gère la distribution réelle des informations liées à des instances ou à des cas spécifiques vers des terminaux et des bases de données.

XML (eXtended Markup Language)

Il s’agit d’un protocole Internet défini par le consortium W3C. Il s’agit d’un format de fichier permettant d’inclure dans un fichier des données et des règles sur la manière dont ces données doivent être interprétées. Grâce à lui, il est possible de créer des langages XML : en pratique, il s’agit d’ensembles de termes que les entreprises acceptent d’utiliser de manière spécifique dans le but de faciliter l’échange de données. Ce protocole est en passe de devenir le moyen le plus populaire de transférer des données entre des applications et des entreprises sur Internet.

Langage de processus métier XML

Ce langage informatique permet de décrire les processus métier et leurs relations. Ce type de langages utilisent XML pour transmettre des messages.

Langage de définition de processus en XML (XPDL)

La Workflow Management Coalition (WfMC) a créé ce langage normalisé pour décrire la manière dont les outils de flux de travail peuvent se communiquer des informations sur les processus métier par l’intermédiaire d’Internet.