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Transformation Digitale : les avantages du Low-Code pour les applications métiers

Joshua Hoffman
January 4, 2017

Pour rester compétitives à l’ère du numérique, les entreprises doivent mettre en place de nouvelles solutions pour les collaborateurs et les clients. Et ce, le plus rapidement possible. C’est pourquoi nombre d’entre elles remplacent la programmation classique par le « Low-Code ». Comment cela fonctionne ?

Quel élément décisif préside à la réussite d’une entreprise aujourd’hui ? C’est plus que jamais la relation client, c’est-à-dire la capacité de l’entreprise à adapter, le plus rapidement possible, ses services aux attentes des consommateurs. Par exemple, on observe une nouvelle tendance chez les prestataires de services financiers, les opérateurs de télécommunications et les assureurs : le libre-service client ou CSS (pour Customer Self-Services). Les entreprises offrent à leurs clients la possibilité de prendre en charge une partie du service client classique, comme la mise à jour de leurs coordonnées, et d’endosser ainsi un rôle de partenaire actif. Cela soulève toutefois un problème : de nouvelles applications d’entreprise sont nécessaires pour suivre cette tendance.

La programmation classique a atteint ses limites

Une interview d’Ari Studnitzer, que je viens de lire dans le magazine en ligne américain Information Week, montre clairement que la programmation traditionnelle est souvent trop chronophage dans ce domaine. Ari Studnitzer est directeur Architecture et Gestion de produits du Chicago Mercantile Exchange (CME Group) fondé en 1919. Il s’agit de l’une des bourses de matières premières les plus importantes dans le monde, spécialisée dans le négoce de marchandises très diverses, comme la laine, le sucre, l’aluminium et le bois.

Cette diversité est assez inhabituelle, mais ce n’est pas l’aspect le plus marquant. Le plus impressionnant, c’est que la bourse a amorcé un tournant technologique majeur dès 1992, avec l’introduction du système de négociation Globex par l’opérateur éponyme. Première plate-forme électronique de négociation au monde, cette solution logicielle a permis pour la première fois aux acheteurs et aux opérateurs de marché de faire des transactions même à distance de la corbeille. Un service tout à fait innovant pour l’époque.

Qu’en est-il aujourd’hui ? La bourse continue de tout mettre en œuvre pour permettre à ses utilisateurs de travailler aussi efficacement que possible au quotidien. Dans son interview, Ari Studnitzer explique la problématique à laquelle le CME Group est confronté depuis peu : programmer un grand nombre de nouvelles applications métiers et de services dans les plus brefs délais, au sein d’un environnement informatique de plus en plus complexe. Dans un premier temps, l’entreprise a bien essayé de prendre elle-même en main le flot croissant de tâches de programmation selon les principes habituels. Mais elle a fini par réaliser que cela ne faisait pas du tout partie de son cœur de métier. Les délais de développement des nouvelles applications étaient devenus bien trop longs. Une véritable impasse dans la transformation digitale.

Principe du « Low-Code » : développer une application d’entreprise sans aucune connaissance en programmation

Ari Studnitzer s’est alors mis en quête d’une autre solution. Et ses recherches ont porté leurs fruits : la plate-forme de gestion des processus métiers (BPM, pour Business Process Management) proposée par Appian est une interface centralisée qui regroupe l’ensemble des systèmes et des données d’entreprise jusqu’alors cloisonnées et les présente dans un tableau de bord très clair. Mais le véritable tour de force n’est pas là.

Grâce à la plate-forme Appian, les collaborateurs peuvent créer des applications alors qu’ils n’ont aucune compétence en matière de programmation. Pour ce faire, il leur suffit d’agencer des modules de code préconçus issus d’une bibliothèque de processus et d’y intégrer différentes sources de données de l’entreprise. Ils n’ont aucune ligne de code à écrire (principe du « Low-Code ») et créent des applications qui fonctionnent directement, même sur des smartphones et des tablettes. En programmation classique, cette tâche spécifique demande beaucoup de temps.

Par ailleurs, la plate-forme Appian apporte une nouvelle dimension à la communication. Jusqu’alors, les membres des équipes informatiques et des services techniques devaient échanger par téléphone ou courrier électronique, ce qui prend du temps et peut engendrer des erreurs. Aujourd’hui, ils peuvent se concerter et coopérer sur un même projet grâce à des outils de collaboration en ligne. Le workflow ainsi créé accroît encore le rythme de développement des nouvelles applications. D’après l’interview, le CME Group souhaite à l’avenir mettre à profit le principe du « Low-Code » pour proposer, entre autres, de nouveaux services client. Une perspective des plus prometteuses !

Si vous voulez en savoir plus sur le principe du « Low-Code » et sur la plate-forme Appian, je vous invite à vous reporter à notre e-book sur les bénéfices du « Low-Code » pour accélérer la transformation digitale dans votre entreprise.